2050, nos objets du quotidien au musée d'Histoire ?

 

Dans le musée d'histoire de Marseille en 2050, l'iPhone® sera sûrement exposé tel un objet du passé, on devra très probablement expliquer à nos enfants et nos petits-enfants ce qu'était un téléphone portable, un ordinateur ou une télévision.

En 2050, ces technologies qui peuvent sembler futuristes aujourd'hui ne seront probablement plus que les vestiges d'une civilisation, tandis que notre descendance utilisera sans l'ombre d'un doute une technologie sophistiquée faisant passer nos objets du quotidien pour des outils primitifs à l'instar d'un silex ou d'un harpon qui sont déjà exposés et nos installations, nos villes, nos immeubles modernes pour des grottes ? Et les tags et graffitis qui recouvrent les rues, vandalisme pour les uns, art à part entière pour d'autres, pourraient-ils un jour se retrouver derrière le cordon rouge d'un musée, que des visiteurs découvriraient, fascinés, s'interrogeant sur l'auteur de cette oeuvre ? Dans 30 ans, qui sait, on aura peut-être retrouvé sur des chantiers d'autres objets antiques appartenant à nos aïeux, afin d'en apprendre toujours plus sur la façon dont ils vivaient et la façon dont Marseille s'est bâtie au fil des années.

La plupart des phocéens savent que leur ville est très ancienne, mais en revanche, rares sont ceux qui peuvent faire le lien entre son histoire et des oeuvres, des objets ou des peintures. Le but est donc de transmettre les outils à chacun pour lui permettre de mieux comprendre la ville d'aujourd'hui et faire découvrir les différentes étapes de la construction de la ville telle qu'on la connaît aujourd'hui, moderne et attractive. Peut-être aussi que certains objets de notre quotidien devenus obsolètes, comme par exemple les tous premiers ordinateurs, les cabines téléphoniques ou encore des Minitels seront présentés, tout comme sont exposés aujourd'hui les cartes d'identité en papier, les buvards ou les plaques publicitaires en métal.

 

Le but, transmettre les outils à chacun pour permettre de mieux comprendre la ville d'aujourd'hui.

Alors qu'à l'heure actuelle, un musée permet aux curieux de découvrir le mode de vie des premiers occupants préhistoriques ou de comprendre le développement de la cité phocéenne tel que nous la connaissons, l'idée de voir un jour des objets du quotidien exposés aux générations futures est tout à fait plausible.