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Le Parc National des Calanques, une vitrine en 2050 ?

« Mon rêve pour 2050 c’est que le Parc National des Calanques ne soit pas une contrainte mais une chance pour tous les habitants de la métropole et du monde. Si les contraintes imaginées par certains sont complètement oubliées et qu’il y a des bénéfices au niveau de la biodiversité et au niveau économique, j’aurais réussi mon pari ». Didier Réault, le président du Parc des Calanques, est optimiste pour l’avenir d’un des plus beaux paysages de la métropole marseillaise. Pour autant certains problèmes évoqués par les acteurs des Calanques (pêcheurs, randonneurs, chasseurs…) risquent de prendre de l’ampleur dans les années à venir. La préoccupation majeure ? La surfréquentation.

 

Il est vrai que le Parc des Calanques accueille de plus en plus de monde chaque année et que tous ces amoureux du paysage perdent de leur liberté. Une harmonisation entre habitués, touristes et habitants aux alentours des Calanques sera indispensable à l’horizon 2050. « Le Parc attire beaucoup de monde et gérer cette affluence est indispensable. Il faudra adapter des sites d’accueil pour tous les habitués mais aussi dégager les transports en commun en amont pour tous les visiteurs », ajoute avec assurance le président du Parc.

L’objectif ? Empêcher les visiteurs d’accéder en voiture au coeur du Parc. Une initiative louable car la circulation engendre d’autres problèmes tels que la pollution ou les incendies. Mais selon Didier Réault, « le Parc national a été créé pour lutter contre les incendies » et « Le Parc travaille avec les stations d’épuration pour faire disparaître les rejets en mer ». 

Alors en 2050, le Parc des Calanques sera t-il débarrassé de tous ses problèmes actuels ? Pour Didier Réault cela semble évident. Cependant les acteurs quotidiens des Calanques semblent plutôt pessimistes et attendent que le Parc donne des résultats économiques et biologiques. Avec le risque que ce magnifique projet ne sera qu’un échec.

 

Un Parc National des Calanques parfait en 2050 ? Peut-être, selon Didier Réault. Mais les acteurs quotidien du Parc ne partagent pas cet optimisme. Pollution, incendie, bétonisation ou encore changement climatique sont appréhendés par les habitués des Calanques. En deux questions, ils se confient sur leur rapport avec cette vitrine de la métropole et sur leurs craintes et espérances pour l'avenir.

Les usagers entre craintes et optimisme pour l'avenir

Texte et vidéos : Anthony Cauchois, Guillaume Descours

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